Le Mali, le pays de comme si de rien n’était.

Le Mali, le pays de comme si de rien n’était.
En ce jour de tabaski, pendant que certains s’apprêtaient à immoler leur mouton de sacrifice, on apprenait qu’une tentative d’assassinat du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a échoué fort heureusement.
Avec la perte de contrôle de près de 70 pour cent de leur territoire, les maliens n’ont que Bamako comme lieu d’exercice de leur souveraineté et de telles actions peuvent avoir des conséquences incalculables pour la survie du pays.
Entre le risque de guerre civile, la pression djihadiste et certains intérêts étrangers occultes néfastes, les maliens font la fête en toute insouciance.
Aucune prise de conscience de la gravité de la situation comme le montre les nombreux embouteillages dans les rues de Bamako et les querelles des débats politiques comme dans un pays normal. Les programmes télé et radio sont normaux.
Et pourtant, le pays est au bord du précipice, une situation grave qui impose normalement une union sacrée pour le sauver. Mais hélas.
Who care ?
Le Mali est le pays de comme si de rien n’était.
Abdoulaye Simpara