Depuis la découverte du vaccin anti-covid,  tous les Etats de la planète se précipitent pour en administrer au plus vite à sa population.

C’est un miracle car il y a encore quelques mois personne  ne pouvait confirmer une telle espérance pour la sortie de cette pandémie sans précèdent dans un monde qui a muté en un gros village où l’avion peut vous amener, en  un temps court, d’un village africain en plein Chine ou en Australie.

Beaucoup de spécialistes avaient prédit une catastrophe quand le virus va faire son apparition en Afrique.

Non seulement il n’en a rien été, mais on a constaté au contraire que le continent noir résistait mieux face à la maladie compte tenu de son expérience de lutte contre le redoutable virus Ebola qui nécessitait aussi des mesures barrières  strictes et autres de quarantaine.

Certains infectiologues ont expliqué la résistance de l’Afrique par rapport à son climat chaud dominant.

Si cette thèse liée au climat est controversée, il n’en est pas de même sur celle de la pyramide des âges si on vient à l’analyse du  taux de mortalité à la suite du covid 19. Là, on s’aperçoit que  l’Afrique ayant une population jeune, connaît en effet un taux de mortalité très bas  par rapport au reste du monde.

Il est établi par exemple en France , pour ne prendre que ce pays, que plus de 90% des décès du covid 19 surviennent chez les patients de plus de 65 ans.

Quand on sait que les plus de 65 ans sur le continent africain sont  en moyenne de 3,5 pour cent de la population, il va s’en dire que les quantités de vaccins nécessaires pour stopper net le covid est moindre et est à la portée des Etats en terme de capacité financière d’acquisition.

L’Afrique, par sa démographie sera certainement à la tête des pays qui vont, les premiers,  voir le bout du tunnel  de cet enfer du covid 19

Alors, allons  vite pour au moins accélérer la vaccination sur le continent noir, le berceau de l’Humanité.

L’Union africaine devrait mettre le turbo pour sauver des vies sur le continent et ramener une activité économique mise en mal par la pandémie comme dans le reste du monde.

Abdoulaye Simpara

Afrique Info